La trilogie psychiatrique

Trilogie Psychiatrique

 

Auteur:51CgAUaZAKL._SX331_BO1,204,203,200_.jpg Osmont James

Nombre de pages: 722

Format de lecture: Ebook

Maison d’édition: Editions Nouvelle Bibliothèque

Date de parution: 17 Février 2019

Prix: 21€01 (Broché)

          9€99 (Numérique)

 

 

 

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Aucun d’eux ne l’a choisi. Certains l’ont subi ou provoqué, lui ont prêté allégeance, y ont finalement pris goût… Mais le Mal, solitaire et tout-puissant, trace sa route et anime ses pantins. Desseins mystérieux, atours inattendus, voies impénétrables ; il rôde et patiente dans le noir. Tant et tant, il tente et torture, sème la mort et le désarroi, se joue bruyamment de la condition des Hommes, de leurs faiblesses et de leurs bas instincts. Regis, Sandrine, Dolores, et tous les autres, se débattent, s’y noient… Ou bien s’en libéreront-ils, peut-être ? Et quel sera alors le prix à payer pour ces âmes turbulentes, égarées dans ce grand bal fou ?

 

ink-mark-png-file-1-e1564574686618Lui n’avait aucune attache.

« Prédateur » était exonéré du sempiternel besoin de vérifier, valider ou tester la solidité des liens aux autres. Il n’avait rien à perdre. Élevé par les services de la protection de l’enfance, fugueur à douze ans, autonome à quinze, toxicomane à seize, et violeur avant sa vingt-cinquième bougie : il s’en était sorti seul. En s’appuyant sur l’autre, en l’amadouant, le sacrifiant ou le vendant si nécessaire. Il méprisait les sentiments. Les sentiments étaient dangereux. Mais il en avait surtout profondément peur. « L’Enfer, c’est les autres » : oui, si on en attend quelque chose, si on projette sur eux ses propres désirs, ses propres attentes, l’image qu’on se fait de soi-même, de sa prétendue valeur. Or il n’estimait pas sa vie. « Prédateur » savait qu’il était un laissé-pour-compte de la société, exclu et damné. Mais il n’en ressentait aucune colère ni rancune. Les organismes s’adaptent, l’évolution n’est jamais plus ingénieuse et inventive qu’en conditions extrêmes. Il n’était pas non plus un militant ou un envieux. Il tirait ainsi de sa condition sociale et de sa précarité affective un fort sentiment de liberté…ink-mark-png-file-1-1-e1564574724755

 

 

 

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Un livre assez intriguant, une couverture très noire, mais très révélatrice de son contenu. Dès le début, on est emmené dans cette histoire qui nous rend vraiment accro de savoir la suite. On découvre l’histoire de tout les personnages qui ont une certaine connexion entre eux ce qui est vraiment agréable. J’avais déjà énormément adoré lorsque l’auteur c’était lancé dans l’auto-édition,m ais là je l’ai encore plus dévoré et savouré si je peuis dire^^.

Malgré la noirceur de ce livre, l’auteur a réussi à y glisser quelque phrase plus ou moins déplacées, drôle. Cela montre bien que même dans les moments les plus sombres il y a toujours de la place pour le rire, même si c’est de l’auto-dérison.

J’aime beaucoup le personnage de Régis, à la fois sensible et cruel dans le sens où il n’hésite pas à tuer, à se blesser de sang froid, mais sensible aussi dans sa manière d’être avec Sandrine, chaque musique qu’il écoute et qui a une signification. Pour lui le harsard n’existe pas. Sa playlist en mode aléatoire qui à ses yeux lui offre des chansons qui caractérisent sa journée, sa vie, son existence ainsi que son humeur.

J’aime beaucoup le fait que l’auteur nous parle des différentes maladie de l’esprit. Tout ce qui peut engendrer cette folie qui peut habiter notre esprit. Celle solitude qui grandit un peu plus chaque jours dans notre coeur et qui trouve un chemin vers notre âme et ce peut importe notre place dans la société. Que l’on travail ou nous, que l’on est un contact avec le monde extérieur ou non etc etc. La folie guette chacun de nous un peu plus chaque jour. Seulement certaines personnes sont plus sensible pour se laisser prendre dans ses filets que d’autre, on plus de soutien que d’autre. L’auteur met bien tout cela en avant avec beaucoup de noirceur certes mais une grande vérité, que souvent nous ne voulons pas voir. 

Encore une fois ma lecture de cet auteur m’a laissé des marques, j’y pense encore malgré ma lecture qui c’est faite il y a de quelques temps. Elle nous pousse à la réflexion la remise en question. 

Merci beaucoup à l’auteur pour ce qu’il nous apporte à nous lecteur avec son livre. Merci infiniment à la maison d’édition pour m’avoir confié cette ouvrage. Et je m’excuse sincèrement pour le délai que j’ai du prendre pour rendre ma chronique, les aléas de la vie ont fait que je n’ai pas eu le choix. 

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